Lab Out
Lab Out

Lab Out

Radio Campus Paris

Overview
Episodes

Details

Les sciences quand elles s'échappent des labos On prend les sciences là où on les attend pas, et on les tasse dans tes oreilles lubrifiées à la culture. À chaque épisode son cas de science en société, avec 2 interviews entre chercheurs et acteurs. On te fait le lien entre les deux, avec des petits extraits qui vont bien pour illustrer tout ça. Écoute-nous 1 lundi par mois à 18h, sur le 93.9 !

Recent Episodes

Lab Out #5 : Dissection du savant fou
SEP 25, 2018
Lab Out #5 : Dissection du savant fou
Dissection du savant fou Si je vous parle de cheveux en pétard, de laboratoires cachés et de créatures innommables, vous voyez déjà défiler dans vos têtes une liste vertigineuse de personnages de science-fiction. Le savant fou est désormais une partie incontournable du paysage de la culture populaire. Pourtant, il reste difficile de saisir ce qui se cache clairement derrière ce personnage récurrent : comment le savant fou s'est-il dessiné dans la littérature ? Et comment les sciences pas folles du tout ont pu alimenter ces créations sans limites ? Je dissèque le savant fou devant vos oreilles ébahies avec la chercheure en littérature Elaine Després, et les auteurs de la fiction audio Pamela Target. ~ Dans cet épisode ~ ? Elaine Després, chercheure en littérature à l'université de Québec à Montréal, qui travaille sur l'imaginaire scientifique dans la culture populaire et notamment la science-fiction, ? Pascal, Katia et David, auteurs de la fiction audio Pamela Target, où sévit le docteur Daryl Charwin. - - En 1818 Mary Shelley publiait Frankenstein ou le Prométhée moderne, introduisant un savant fou qui a planté les repères de ce personnage aujourd'hui incontournable. Emportée dans une période de grands bouleversements politiques, scientifiques et littéraires, son œuvre inscrit ces métamorphoses dans les caractéristiques de Victor Frankenstein. Isolé dans son propre laboratoire, il crée la vie sans l’aide ni des scientifiques, ni de Dieu. La popularité immédiate de cet ouvrage a figé un nouveau pilier dans le paysage de la culture populaire, qui n’a cessé depuis 2 siècles de ré-invoquer le savant fou dans ses récits. Pourtant, personne ne pourrait confondre Frankenstein avec le doc Emmett Brown de Retour vers le Futur, le docteur Folamour ou le Docteur Frank-N-Furter du Rocky Horror Picture Show. Les auteurs ajoutent et modifient en permanence le savant fou pour l’ancrer dans son époque, sans pour autant altérer son identité historique. Mais où sont, alors, nos savants fous d’aujourd’hui ? Les créateurs isolés des institutions scientifiques du XIXème siècle ont regagné les rangs des grands pouvoirs politiques après la seconde guerre mondiale. Dans des sociétés poussées par l’innovation à tout prix, avec des sciences de plus en plus spécialisées et aux langages opaques, c’est le geek sociopathe qui prend la relève à l’image du Docteur House ou de Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory. Leurs créatures aussi se sont transformées et sont faites d’algorithmes, mais leurs impacts incontrôlés décèlent toujours de grands pouvoirs potentiels. ? Rendez-vous mercredi 26 septembre à 18h00 sur Radio Campus Paris, 93.9 ! ? - - Si vous avez du temps en plus pour détendre vos oreilles, vous pouvez découvrir les mystérieuses expériences dans l'Arche du Docteur Daryl Charwin, en écoutant la fiction audio Pamela Target. ~~~ Extraits sonores : Lilo & Stitch, Dean DeBlois et Chris Sanders, 2002 / The Rocky Horror Picture Show, Jim Charman, 1975 / Retour vers le Futur, Robert Zemeckis, 1985 / Docteur Folamour, Stankey Kubrick, 1964 / The Big Bang Theory (saison 1, épisode 1), Chuck Lorre et Bill Prady, 2007 Image : Extrait du Rocky Horror Picture Show, Jim Charman, 1975 Réalisation : Geoffrey Guérinot
play-circle icon
-1 MIN
Lab Out #5 : Dissection du savant fou
SEP 25, 2018
Lab Out #5 : Dissection du savant fou
Dissection du savant fou Si je vous parle de cheveux en pétard, de laboratoires cachés et de créatures innommables, vous voyez déjà défiler dans vos têtes une liste vertigineuse de personnages de science-fiction. Le savant fou est désormais une partie incontournable du paysage de la culture populaire. Pourtant, il reste difficile de saisir ce qui se cache clairement derrière ce personnage récurrent : comment le savant fou s'est-il dessiné dans la littérature ? Et comment les sciences pas folles du tout ont pu alimenter ces créations sans limites ? Je dissèque le savant fou devant vos oreilles ébahies avec la chercheure en littérature Elaine Després, et les auteurs de la fiction audio Pamela Target. ~ Dans cet épisode ~ ? Elaine Després, chercheure en littérature à l'université de Québec à Montréal, qui travaille sur l'imaginaire scientifique dans la culture populaire et notamment la science-fiction, ? Pascal, Katia et David, auteurs de la fiction audio Pamela Target, où sévit le docteur Daryl Charwin. - - En 1818 Mary Shelley publiait Frankenstein ou le Prométhée moderne, introduisant un savant fou qui a planté les repères de ce personnage aujourd'hui incontournable. Emportée dans une période de grands bouleversements politiques, scientifiques et littéraires, son œuvre inscrit ces métamorphoses dans les caractéristiques de Victor Frankenstein. Isolé dans son propre laboratoire, il crée la vie sans l’aide ni des scientifiques, ni de Dieu. La popularité immédiate de cet ouvrage a figé un nouveau pilier dans le paysage de la culture populaire, qui n’a cessé depuis 2 siècles de ré-invoquer le savant fou dans ses récits. Pourtant, personne ne pourrait confondre Frankenstein avec le doc Emmett Brown de Retour vers le Futur, le docteur Folamour ou le Docteur Frank-N-Furter du Rocky Horror Picture Show. Les auteurs ajoutent et modifient en permanence le savant fou pour l’ancrer dans son époque, sans pour autant altérer son identité historique. Mais où sont, alors, nos savants fous d’aujourd’hui ? Les créateurs isolés des institutions scientifiques du XIXème siècle ont regagné les rangs des grands pouvoirs politiques après la seconde guerre mondiale. Dans des sociétés poussées par l’innovation à tout prix, avec des sciences de plus en plus spécialisées et aux langages opaques, c’est le geek sociopathe qui prend la relève à l’image du Docteur House ou de Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory. Leurs créatures aussi se sont transformées et sont faites d’algorithmes, mais leurs impacts incontrôlés décèlent toujours de grands pouvoirs potentiels. ? Rendez-vous mercredi 26 septembre à 18h00 sur Radio Campus Paris, 93.9 ! ? - - Si vous avez du temps en plus pour détendre vos oreilles, vous pouvez découvrir les mystérieuses expériences dans l'Arche du Docteur Daryl Charwin, en écoutant la fiction audio Pamela Target. ~~~ Extraits sonores : Lilo & Stitch, Dean DeBlois et Chris Sanders, 2002 / The Rocky Horror Picture Show, Jim Charman, 1975 / Retour vers le Futur, Robert Zemeckis, 1985 / Docteur Folamour, Stankey Kubrick, 1964 / The Big Bang Theory (saison 1, épisode 1), Chuck Lorre et Bill Prady, 2007 Image : Extrait du Rocky Horror Picture Show, Jim Charman, 1975 Réalisation : Geoffrey Guérinot
play-circle icon
-1 MIN
Lab Out #4 : Globes, entre ciel et terre
FEB 28, 2018
Lab Out #4 : Globes, entre ciel et terre
Globes, entre ciel et terre Avec les yeux tournés vers le ciel mais les pieds désespérément plombés sur Terre, on essaye depuis seulement quelques millénaires de se construire des représentations du monde un peu plus pratiques pour nos petites têtes. Comment scientifiques et architectes se creusent les têtes ensemble depuis plusieurs siècles pour parvenir à créer des globes parfaits, et offrir enfin un corps bien solide à leurs théories astronomiques, physiques et géographiques ? Je vous emmène cette fois-ci taper la discut' avec Yann Rocher, architecte et commissaire de l'exposition Globes à la Cité de l'archi, et Charlotte Bigg, historienne des sciences et notamment des planétariums. ~ Dans cet épisode ~ ? Yann Rocher, architecte, historien de l'architecture et enseignant à l'ENSA Paris-Malaquais, commissaire de l'exposition Globes : architecture et sciences explorent le monde à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, ? Charlotte Bigg, historienne des sciences au Centre Alexandre Koyré qui a notamment travaillé sur l'histoire des planétariums et participé à l'exposition Globes. -???- Mais qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on s'obstine depuis plus de 2000 ans à construire des globes pour représenter le ciel et la terre ? Solidement ancrée dans les esprits des astronomes et géographes, la forme du globe devient pourtant très compliquée à concrétiser quand elle passe entre les mains des architectes. Confrontée aux dures contraintes du plan du sol et de la gravité terrestre, la sphère parfaite essaye de prendre de l'ampleur au fil des siècles en usant de différents stratagèmes afin de maintenir l'illusion. Car il s'agit bien de ça, une illusion : que ce soit pour étudier le monde ou diffuser des films fantastiques, les globes ont trouvé leur usage principal dans le spectacle scientifique et populaire, en tirant parti de l'immersion et du changement de points de vues qu'ils permettent. Les planétariums qui émergent au début du XXème siècle exploitent l'hémisphère vouté de ces salles en les complétant avec des projecteurs optomécaniques, et permettent pour la première fois de plonger les publics dans différents ciels étoilés. Les caractéristiques uniques de ces espaces ont alors inspiré des usages qui dépassent de loin l'astronomie : on y fait ses after à Berlin, des séances de yoga à Chicago, on rediffuse des concerts à Paris ... Mais le lien entre la forme du globe et les sciences reste pourtant étrangement fort. Tout l'univers de la science-fiction a exploité une imagination particulièrement riche basée sur des vaisseaux sphériques ou des planètes artificielles entièrement créées par l'humanité. Les idées rivalisent d'ingéniosité pour expliquer l'architecture de globes surdimensionnés, mais aussi pour explorer de nouvelles philosophies utopiques ou démagogiques. -???- Pour vous plonger dans un monde de bulles architecturales toujours plus grandes et plus folles les unes que les autres, vous avez jusqu'au 26 mars 2018 pour explorer les 90 projets présentés dans l'exposition Globes, à la Cité de l'architecture et du Patrimoine au Trocadéro. ? Rendez-vous jeudi 1er mars à 18h00 sur Radio Campus Paris, 93.9 ! ? ~~~ Extraits sonores : Ouverture de la Géode, Antenne 2, 6 mai 1985 / Visite du pavillon des États-Unis à expo 67, vidéo Youtube / Titan A.E., Don Bluth & Gary Goldman, 2000 Image : Projet architectural proposé pour la candidature de la France à l'exposition universelle de 2025 - Le Parisien Réalisation : Geoffrey Guérinot
play-circle icon
-1 MIN
Lab Out #4 : Globes, entre ciel et terre
FEB 28, 2018
Lab Out #4 : Globes, entre ciel et terre
Globes, entre ciel et terre Avec les yeux tournés vers le ciel mais les pieds désespérément plombés sur Terre, on essaye depuis seulement quelques millénaires de se construire des représentations du monde un peu plus pratiques pour nos petites têtes. Comment scientifiques et architectes se creusent les têtes ensemble depuis plusieurs siècles pour parvenir à créer des globes parfaits, et offrir enfin un corps bien solide à leurs théories astronomiques, physiques et géographiques ? Je vous emmène cette fois-ci taper la discut' avec Yann Rocher, architecte et commissaire de l'exposition Globes à la Cité de l'archi, et Charlotte Bigg, historienne des sciences et notamment des planétariums. ~ Dans cet épisode ~ ? Yann Rocher, architecte, historien de l'architecture et enseignant à l'ENSA Paris-Malaquais, commissaire de l'exposition Globes : architecture et sciences explorent le monde à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, ? Charlotte Bigg, historienne des sciences au Centre Alexandre Koyré qui a notamment travaillé sur l'histoire des planétariums et participé à l'exposition Globes. -???- Mais qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on s'obstine depuis plus de 2000 ans à construire des globes pour représenter le ciel et la terre ? Solidement ancrée dans les esprits des astronomes et géographes, la forme du globe devient pourtant très compliquée à concrétiser quand elle passe entre les mains des architectes. Confrontée aux dures contraintes du plan du sol et de la gravité terrestre, la sphère parfaite essaye de prendre de l'ampleur au fil des siècles en usant de différents stratagèmes afin de maintenir l'illusion. Car il s'agit bien de ça, une illusion : que ce soit pour étudier le monde ou diffuser des films fantastiques, les globes ont trouvé leur usage principal dans le spectacle scientifique et populaire, en tirant parti de l'immersion et du changement de points de vues qu'ils permettent. Les planétariums qui émergent au début du XXème siècle exploitent l'hémisphère vouté de ces salles en les complétant avec des projecteurs optomécaniques, et permettent pour la première fois de plonger les publics dans différents ciels étoilés. Les caractéristiques uniques de ces espaces ont alors inspiré des usages qui dépassent de loin l'astronomie : on y fait ses after à Berlin, des séances de yoga à Chicago, on rediffuse des concerts à Paris ... Mais le lien entre la forme du globe et les sciences reste pourtant étrangement fort. Tout l'univers de la science-fiction a exploité une imagination particulièrement riche basée sur des vaisseaux sphériques ou des planètes artificielles entièrement créées par l'humanité. Les idées rivalisent d'ingéniosité pour expliquer l'architecture de globes surdimensionnés, mais aussi pour explorer de nouvelles philosophies utopiques ou démagogiques. -???- Pour vous plonger dans un monde de bulles architecturales toujours plus grandes et plus folles les unes que les autres, vous avez jusqu'au 26 mars 2018 pour explorer les 90 projets présentés dans l'exposition Globes, à la Cité de l'architecture et du Patrimoine au Trocadéro. ? Rendez-vous jeudi 1er mars à 18h00 sur Radio Campus Paris, 93.9 ! ? ~~~ Extraits sonores : Ouverture de la Géode, Antenne 2, 6 mai 1985 / Visite du pavillon des États-Unis à expo 67, vidéo Youtube / Titan A.E., Don Bluth & Gary Goldman, 2000 Image : Projet architectural proposé pour la candidature de la France à l'exposition universelle de 2025 - Le Parisien Réalisation : Geoffrey Guérinot
play-circle icon
-1 MIN
Lab Out #3 : Sida, cherche ou crève
DEC 10, 2017
Lab Out #3 : Sida, cherche ou crève
Sida, cherche ou crève Dans les années 80, les pédés, les putes, les toxico et d’autres s’engageaient dans les recherches contre le sida alors que les médecins restaient encore largement désemparés pour traiter les personnes séropositives. Pour cet épisode à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, on retourne en pleine explosion de l’épidémie pour comprendre comment et pourquoi le sida a permis la formation de patients-experts informés des toutes dernières nouveautés thérapeutiques, et comment la recherche médicale s’est réorganisée en conséquence. ~ Dans cet épisode ~ Dépistage de militantisme thérapeutique avec : ? Jean-Marc Bithoun, président d'honneur de l'association Actions Traitements qui défend l'information scientifique des malades et la participation active des patients dans leurs traitements, ? Sébastien Dalgalarrondo, sociologue à l'Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (IRIS-EHESS) et auteur de Sida : la course aux molécules, éditions de l'EHESS, 2004. Le sida est devenu une maladie unique par ses dimensions sociales : en s'attaquant précisément à des groupes déjà souvent exclus, elle a été l'occasion de nombreuses controverses politiques et médiatiques, mais a aussi vu naître une mobilisation des malades jamais vue auparavant. L'émission s'intéresse particulièrement à la montée inattendue de ce militantisme thérapeutique qui a bousculé les modes de fonctionnements habituels de la recherche. Pourquoi les malades du sida ont-ils voulu devenir experts de la maladie alors qu'un tel mouvement n'est jamais apparu pour d'autres pathologies graves ou rares ? Comment les médecins et les chercheurs ont-ils accueillis ces nouveaux patients capables de leurs tenir tête et leur proposer leurs propres traitements ? Dans cette enquête, l'industrie pharmaceutique apparait aussi clairement incontournable dans les négociations qui se sont opérées dans les années 80-90, en tirant son épingle du jeu par la chronicisation de la maladie. Si l'épisode se concentre surtout sur cette période de militantisme très marqué, le sida n'a pas disparu pour autant. 6000 nouveaux cas de séropositivité ont été reportés en 2016, soit une stabilisation par rapport à 2015, alors qu'une baisse des nouveaux cas était observée depuis plusieurs années. Si le nombre de découvertes continue de diminuer chez les hétérosexuels, il reste élevé pour les hétérosexuel-les né-e-s à l'étranger (39% des cas) et pour les Hommes ayant des rapports Sexuels avec des Hommes (44% des cas). Pour plus d'infos, je vous invite à lire le point de l'Institut national de Veille Sanitaire. ? Rendez-vous jeudi 14 décembre à 18h30 sur Radio Campus Paris, 93.9 ! ? Extraits sonores : 120 battements par minute, Robin Campillo, 2017 / "Rétro Sida", Le journal de 20h, Antenne 2, 02/01/1987 ; INA Image : extrait de Dallas Buyers Club, Jean-Marc Vallée, 2013 Réalisation : Geoffrey Guérinot
play-circle icon
-1 MIN