Chronique citoyenne avec Sébastien Saint-François

Pour sa dernière chronique de 2025 avec Charles Gaudreau, Sébastien St-François revient sur quatre faits politiques ayant marqué l’année, selon lui. Il va sans dire que ce n’est pas la matière qui manquait et que le chroniqueur a dû faire des choix! À l’échelle municipale, c’est la défaite de Projet Montréal qui retient son attention. Du côté de la capitale nationale, au cours d’une année riche en événements et en rebondissements, la débâcle de Pablo Rodriguez, élu chef du Parti libéral du Québec en juin. Sur la Colline du Parlement, à Ottawa, nul doute : l’arrivée dans l’arène politique de Mark Carney et la renaissance du Parti libéral du Canada, donné pratiquement pour mort au cours des dernières semaines agonisantes de Justin Trudeau à la tête du parti… et du pays. Enfin, à l’étranger, l’événement de l’année a été le retour de Donald J. Trump à la Maison-Blanche. C’est un retour qui a remis la planète entière sur des montagnes russes! De retour en ondes le jeudi 8 janvier 2026. D’ici là, joyeuses fêtes!

Décidément, l’hiver s’installe tôt dans le sud du Québec cette année! En ce jeudi matin neigeux, le chroniqueur Sébastien St-François aborde trois dossiers avec Charles Gaudreau. Premièrement, on a appris hier que l’UPAC fait enquête sur le Parti libéral du Québec, plus précisément sur la campagne à la chefferie de l’actuel chef, Pablo Rodriguez. Les carottes sont-elles cuites pour le parti en vue de l’élection générale de 2026? Deuxièmement, dans une lettre ouverte signée dans La Presse, le député libéral Steven Guilbeault part en croisade contre le protocole d’entente conclu entre le gouvernement fédéral et celui de l’Alberta. Combien de temps encore Mark Carney le tolérera-t-il dans le caucus libéral? Troisièmement, alors qu’à peine 36 % des Américains approuvent de sa gestion de l’économie, selon un récent sondage CBS News / YouGov, le président américain D

L’année 2025 tire à sa fin et c’est déjà le début de décembre et de la période des fêtes! Ce jeudi, le chroniqueur citoyen Sébastien St-François échange avec Charles Gaudreau sur trois sujets d’actualité. D’abord, mardi soir, la Ville de Boucherville a procédé au dépôt de son budget 2026. Il s’agit d’un premier budget en ce début de cinquième mandat pour le maire Jean Martel et du premier budget municipal 2026 à être déposé sur la Rive-Sud cette année. Quel est le portrait pour les contribuables bouchervillois? Ensuite, le premier ministre canadien, Mark Carney, et la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, ont signé la semaine dernière un protocole d’entente, assorti de nombreuses conditions (il y a loin de la coupe aux lèvres), qui pourrait aboutir à l’éventuelle construction d’un oléoduc traversant la Colombie-Britannique pour atteindre la côte pacifique. Steven Guilbeault, la « conscience environnementale » du Parti libéral du Canada, a annoncé son départ du Cabinet et siégera désormais comme « simple » député libéral. Carney pourrait-il en payer un prix politique élevé, notamment en Colombie-Britannique et au Québec, lors des prochaines élections générales? Enfin, c’était aujourd’hui la 24e édition de la Grande Guignolée des Médias de la Rive-Sud, fondée par Jean-Marie Girard en 2002. De 2002 à ce jour, l’organisme a amassé et distribué à 21 organismes un total de plus de 8,6 millions de dollars. Pour faire un don en ligne : guignoleerivesud.org. Faisons preuve de générosité, car la conjoncture économique et l’inflation que nous connaissons ne favorisent pas les personnes en difficulté et les besoins ne cessent de croître!

En ce dernier jeudi du mois de novembre, le chroniqueur citoyen Sébastien St-François revient avec l’animateur du matin, Charles Gaudreau, sur trois sujets ayant retenu son attention au cours des derniers jours. Tout d’abord, on a appris au cours des derniers mois que la mairesse sortante de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, que certains voient candidate pour le Parti Québécois en 2026, touchera des allocations de départ et de transition totalisant près de 240 000 $ après seulement un mandat à la tête de la métropole de l’Estrie. Rappelons que Mme Beaudet a quitté la politique municipale de son plein gré. Rappelons que de plus en plus de Québécois peinent à joindre les deux bouts. Pour la Fédération canadienne des contribuables, c’est beaucoup trop. Ensuite, à Québec, le ministre des Finances, Éric Girard, a présenté mardi sa mise à jour économique. Au menu : baisses de cotisations au RRQ et au RQAP, baisse des droits des entreprises au marché du carbone, annulation de la hausse du taux d’inclusion des gains en capital, aide pour le secteur forestier et légère baisse du déficit prévu pour l’année en cours. Enfin, à la COP30, tenue à Belém au Brésil, le Canada ne figurait pas parmi les 90 pays appelant à l’adoption d’une feuille de route en matière de réduction de la consommation d’hydrocarbures. Il faut dire que l’approche en matière d’environnement de Mark Carney – qui cherche à établir un équilibre entre la réduction des émissions de GES et la compétitivité de l’économie canadienne – représente une rupture de celle de son prédécesseur, Justin Trudeau, et dérange à la fois les environnementalistes et l’industrie pétrolière.

Cette semaine, le chroniqueur citoyen Sébastien St-François aborde trois sujets d’actualité avec l’animateur du matin, Charles Gaudreau. Tout d’abord, une crise de confiance interne au PLQ se solde par l’éjection de la députée Marwah Rizqy et son remplacement par le député André Fortin au poste de chef parlementaire. Les libéraux du Québec finiront-ils par regretter d’avoir choisi Pablo Rodriguez comme chef? Ensuite, les libéraux de Mark Carney ont réussi à faire adopter leur budget de justesse (170 voix contre 168), grâce au vote de la cheffe du Parti vert et de l’abstention de deux membres du Parti conservateur et de deux membres du NPD. Or, la population élit des députés justement pour qu’ils prennent des décisions dans nos enceintes démocratiques, dont la Chambre des communes à Ottawa, en exerçant leur droit de vote. De tels « jeux » politiques ne font qu’alimenter le cynisme. L’abstention devrait-elle être interdite? Enfin, côté Washington, le site d’information Politico a qualifié le président américain de « canard boiteux » le 6 novembre dernier, alors qu’un président américain entame normalement sa période de canard boiteux après les élections de mi-mandat au cours de son deuxième et dernier mandat. En outre, c’est la rupture avec la représentante Marjorie Taylor Greene – figure emblématique du mouvement MAGA –, qui reproche au président son manque de transparence dans le dossier Epstein. Est-ce le début de la fin pour Donald Trump?