ÉCLAT DE VIE

La FENVAC a consacré son dernier podcast au Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI), acteur essentiel du parcours indemnitaire des victimes.

À cette occasion, nous avons eu l’honneur d'enregistrer Julien RENCKI, Directeur général du FGTI, pour un échange permettant de mieux comprendre le rôle du Fonds, ses missions et les dispositifs mis en place au service des victimes.

Cet épisode s’inscrit dans la volonté de la Fédération d’apporter une information claire, fiable et accessible, afin d’accompagner au mieux les victimes dans leurs démarches.

Dans cet épisode, nous partons à la découverte de l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), un acteur central et souvent méconnu du lien entre la Nation et ceux qui ont servi ou souffert pour elle.

Avec ses trois grandes missions, reconnaissance et réparation, solidarité, mémoire, l’ONaCVG œuvre chaque jour pour accompagner les anciens combattants, les blessés de guerre, les veuves, les pupilles de la Nation, les victimes de guerre… et les victimes d’actes de terrorisme.

Au service de toutes les générations du feu, il agit pour préserver les droits et la dignité de ses ressortissants, tout en portant haut la mémoire des conflits et des sacrifices. Il est aussi le principal opérateur de la politique mémorielle du ministère des Armées.

Un épisode pour mieux comprendre le rôle essentiel d’une institution au service de la mémoire et de la solidarité nationale.

Dans cet épisode d’Éclats de vie, nous abordons un sujet encore trop souvent tabou : la sexualité après un traumatisme. Comment le corps, le désir et l’intimité se reconstruisent-ils lorsque l’on a vécu un événement violent ? Quelles approches thérapeutiques peuvent accompagner cette réappropriation ?

Pour en parler, nous recevons Aurélie Bourmaud, Médecin, enseignante à l'université Paris Cité et Sexologue. Avec elle, nous explorons les liens complexes entre trauma et sexualité, les freins à la parole, et les ressources qui permettent d’avancer.

Un échange sensible, éclairant, et nécessaire pour mieux comprendre ce que vivent les victimes dans leur intimité.

Après un drame collectif ou un attentat, se regrouper en association est une étape essentielle pour sortir de l’isolement, agir ensemble et peser dans les démarches judiciaires.

Dans cet épisode, Sandrine TRICOT, présidente de la FENVAC, et Oumaima DAMAAN, juriste, expliquent l’importance de se fédérer et les étapes clés pour créer une association : premières rencontres, assemblée générale constitutive, désignation du conseil d'administration et formalités juridiques.

Grâce à son expérience, la FENVAC accompagne les victimes pour structurer leur collectif et faire entendre leur voix auprès des institutions et des médias, tout en préservant leur indépendance.

le 16 janvier 2013, une attaque est perpétrée dans le sud Algérien, sur le site gazier d’In Amenas exploité par le groupe BP.

Cette opération se déroulera pendant trois jours, jusqu’au 19 janvier, et s’achèvera par un bilan très lourd de 40 otages exécutés de 11 nationalités.

À 6h30, 40 djihadistes lourdement armés et se réclamant du groupe Aqmi « les signataires du sang » et de leur chef Moktar Benmoktar , prennent en otages les 800 personnes du site. 600 musulmans seront expulsés du site, 200 occidentaux resteront aux mains des terroristes.

Dès cette attaque du 16 janvier au matin, de nombreux otages réussissent à fuir, à se cacher, à échapper aux exécutions immédiates. Un convoi de voitures et deux bus en partance pour l’aéroport seront les premiers à être attaqués, de nombreux japonais et anglais tomberont.

La nuit qui suivit, une quarantaine d’orages seront regroupés sur la base de vie, ligotés et pour certains portant des ceintures d’explosifs dont Yann Desjeux, bouclier humain du chef du commando.

Le 17 au matin la plus grande confusion règne sur place, la France, l’Angleterre, les États Unis, la Norvège et d’autres pays tenteront de négocier avec les autorités pour que l’armée algérienne n’intervienne pas et tente surtout de récupérer les otages.

L’usine du site sera piégée et des otages y trouveront la mort en représaille de la résistance de l’armée algérienne au sol.

Enfin les terroristes regrouperont les otages restant dans un convoi avec pour objectif de regagner la frontière libyenne et demander aux états des rançons.

Une attaque aérienne de l’armée algérienne stoppera ce convoi, et sans distinction, tuera 33 otages et leurs ravisseurs. Deux britanniques échapperont miraculeusement à ce massacre.

Pendant cette attaque de l’armée algérienne, Yann Desjeux, responsable de la logistique pour la société anglo- algérienne AFMC trouvera la mort en tentant de s’extraire du véhicule dans lequel il se trouvait.

Le 18 janvier le site de l’usine sera libéré, des otages exécutés par les terroristes y seront retrouvés.

Le 19 janvier l’armée algérienne confirmera la reprise de contrôle du site et la fin de cette prise d’otages.

Depuis plus de 10 ans, la Famille Desjeux se bat pour connaître la vérité, obtenir une instruction après une enquête préliminaire d’un an, et obtenir d’accéder à un procès et que justice soit rendue. 4 terroristes sont détenus à Alger depuis 12 ans et attendent un jugement.

En mai 2024, un procès s’ouvre à Alger, il sera renvoyé instantanément, l’avocate de l’accusé principal, absente, ayant demandé son report !

Dans ce podcast inédit, découvrez le témoignage émouvant de Marie Claude Desjeux, sœur aînée de Yann s’est engagée dès 2014 en faveur des victimes du terrorisme. Elle est notamment membre du conseil d’administration de la Fenvac, et en a assuré la Présidence pendant trois ans.