Julie Mehretu naît en 1970 en Éthiopie, à Addis Abeba, où son enfance s’écoule. A cause de l’instabilité politique du le pays, elle est menée à déménager et s’installer aux États-Unis à l’âge de sept ans. Elle grandit au cours des années quatre-vingt, tandis que les années 90 de la révolution numérique se déroulent en toile de fond de son apprentissage pictural. Mehretu s’affirme définitivement [en tant qu’artiste] dans le nouveau millénaire par sa touche puissante et incomparable, dans laquelle plusieurs influences et sources d’inspiration se rencontrent et se perdent, de l’architecture jusqu’aux grands évènements historiques de notre temps. Cependant, elle n’a jamais été seule sur son chemin, mais toujours accompagnée par un groupe d’amies et d’artistes, ceux de la communauté de Denniston Hill. Nous allons plonger dans l’histoire de Mehretu grâce à sa voix ainsi qu’à la contribution de Francesca Sibàni, éditrice pour l’Afrique de [l’hebdomadaire italien] Internazionale, et un témoignage de l’artiste Paul Pfeiffer.