Féminité en conscience avec Corinne Deva

Pour débuter la nouvelle saison sur le podcast, je vous partage la 1ère partie de l'entrevue que j'ai eu il y a quelques mois avec Angelica Alcantara de curanderas.fr.

J'explique ici le rôle des émotions dans les symptômes féminins, et l'importance du nerf vague pour le système hormonal féminin.

Travailler avec le système nerveux ouvre des perspectives importantes pour la régulation du corps cyclique féminin.

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Il existe une épidémie psychologique actuellement de faible estime personnelle et de manque du sens de dignité et d’amour pour soi.

L’amour est guérisseur, on le voit quand on le reçoit en relation.

L’estime de soi est à la racine de la façon dont on dirige notre vie.

En effet, nous avons besoin d’un certain niveau d’estime personnelle pour prendre de bonnes décisions dans nos vies, savoir dire Non et mettre des limites, se sentir bien avec nous même ou être capable de ne pas attirer des personnes égoistes ou indisponibles sur le plan émotionnel.

Cependant l’idée fausse est de croire que quand tout cela ira bien dans notre vie, notre estime personnelle ira mieux.

Alors qu’en fait on ne peut pas rester passive et espérer que notre estime va augmenter et que l’on va se sentir plus confiante, digne de valeur.

On ne réalise souvent pas que notre estime personnelle est faible car dans certaines parties de notre vie notre estime peut être bonne, en amitié ou professionnellement, mais souvent elle ne l’est pas dans nos relations intimes ou avec l’argent.

Les problèmes d’estime de soi pénètrent souvent profondément nos vies.

C’est une exploration à avoir et un apprentissage vaste et infini dans nos vies.

C’est quelque chose que je travaille depuis longtemps dans ma vie pour augmenter l’estime de moi-même et pour lequel j’aide mes clientes aussi.

Le plus nous fonctionnons à partir d’un endroit en nous qui est ancré dans notre estime, notre dignité et notre authenticité, le mieux nous nous sentons avec nous-même et dans nos relations.

Voici 5 leviers à explorer pour vous aider à augmenter l’amour et l’estime pour vous-même :

1- Réévaluer et respecter nos valeurs booste l’estime personnelle

Si vous vous sentez fatiguée, épuisée émotionnellement ou en perte de sens et d’espoir dans votre vie, il est important de commencer par regarder où est-ce que vous avez placé vos priorités et de les ajuster.

Cela peut vouloir dire vous reposer, regarder vos schémas de croyances habituels et les valeurs sur lesquels vous aviez basé votre vie jusqu’ici…

Cela peut vouloir dire trouver un nouveau sens à votre travail, carrière, responsabilités et les réaligner selon vos valeurs prioritaires aujourd’hui : peut-être plus orientées vers la connexion, les relations personnelles, la contribution à la communauté ou la croissance personnelle.

Prendre le temps de se questionner avec conscience et soin va avoir un impact sur notre développement et notre estime personnelle.

Nos valeurs évoluent dans le temps et il est important de les respecter.

Notre cercle proche et les gens avec lesquels nous passons le plus de temps nous influence grandement.

Est-ce que nous avons les mêmes valeurs avec les personnes qui partagent notre quotidien ?

On ne peut pas augmenter notre estime personnelle sans regarder qui nous voulons devenir et comment nous voulons vivre notre vie.

Amener plus d’intention dans notre vie est une façon d’augmenter notre estime personnelle.

Prendre de meilleures décisions s’apprend. Elles déterminent la qualité de notre vie.

Prendre de meilleures décisions pour soi nous aide à croire en nous et croire en soi augmente l’estime personnelle.

La thérapie somatique va aider à stimuler notre capacité de choisir les bonnes personnes autour de nous et ainsi augmenter l’estime et l’amour de soi.

2- L’estime de soi passe par le corps

Bouger nous aide à connecter à notre corps (par la marche, la danse, l’exercice, le yoga).

Et être bien dans notre corps augmente notre estime personnelle.

Lorsque nous nous connectons à notre corps quotidiennement, cela construit notre bien-être mais aussi notre muscle de l’intuition.

Et cette connexion à notre corps booste la confiance en soi et l’estime de soi.

L’intuition du corps est différente du raisonnement cognitif des pensées.

Elle n’est pas valorisée dans notre culture.

Quand on reste coincée dans notre mental, à analyser tout de façon excessive, à ruminer, à penser de façon obsessive, notre corps développe souvent des tensions et des douleurs chroniques.

Cela créé une division entre ce que le corps ressent et ce que la tête dit.

Comment savoir ce que le corps dit?

C’est la grande énigme de la majorité d’entre nous !

C’est pourquoi nous avons besoin de pratiquer ce qu’on ressent, comme on le fait en thérapie somatique, et d’arrêter de chercher la solution dans notre tête pour apprendre à ressentir.

3- Vivre notre vie pour nous-même et non pour les autres

Un autre levier de l’estime de soi réside dans le courage de voir ce qui fait du sens pour notre vie, d’explorer ce qui nous fait du bien, nos rêves, les désirs que l’on avait laissé de côté.

Cela nous connecte à nous-même et ce à quoi notre cœur aspire et qui fait du sens pour nous.

Pour cela, il est aussi important de prendre le temps de questionner les attentes familiales ou sociétales qui exercent de la pression sur nous, et de prendre le temps de réfléchir pour arrêter de vivre une vie que les autres ou la société attendent de nous.

Pour prendre soin de notre estime personnelle, il est essentiel de reconnaître ce qu’on évite de changer, de concrétiser dans notre vie.

Si on se sent bloquée, on a besoin d’être honnête avec soi et de se dépasser pour changer les choses dans notre vie, mettre de l’aventure ou du pétillant. C’est aussi une forme d’amour de soi.

4- Observer notre esprit

S’offrir de l’amour, c’est aussi changer notre voix intérieure.

Quel est notre discours intérieur ? Comment est-ce qu’on se juge au quotidien ? Quelles sont les pensées qui nous enlèvent du pouvoir, qu’on ressasse et qui nous font sentir une victime de notre vie ?

Nos pensées reflètent notre état émotionnel et nos émotions influencent aussi la qualité de nos pensées.

On peut vivre des périodes de nos vies où l’état de notre esprit peut être vraiment difficile. Lorsqu’il essaie de nous convaincre de nos limitations, que l’on ne mérite pas d’être heureuse, que l’on n’est pas assez, que les autres sont menaçants,…

Un cadeau que l’on peut s’offrir est de l’observer et de l’interrompre.

Nos pensées en majorité ne sont pas des pensées originelles.

Les pensées primaires sont reliées à notre créativité, notre don unique, notre essence.

La plupart du temps ce sont des pensées construites, qui sabotent notre vie et nous font du mal.

Pour stopper ce discours infernal, la première chose à faire est d’en prendre conscience et de choisir de ne pas y croire.

Faire de l’exercice et la méditation sont des supports pour observer notre esprit.

L’écriture dans notre journal, surtout le matin au réveil pour avoir accès au subconscient, permet aussi de prendre conscience du contenu de notre esprit.

Le travail avec le système nerveux et apprendre à le réguler comme je l’enseigne en thérapie est aussi un moyen de libérer les pensées toxiques.

5- Évaluer nos relations proches pour protéger notre estime personnelle

Faire l’inventaire de quoi nous avons besoin dans nos relations est un bon exercice pour commencer à nourrir notre estime personnelle.

Est-ce que tu as besoin d’avoir des conversations importantes, de te rapprocher de quelqu’un, de mettre des limites, de terminer une relation toxique ?

Dans ma propre vie, et pour beaucoup de femmes que j’accompagne, j’ai observé que le plus gros défi est de s’éloigner de relations où on ressent que nous ne sommes pas considérée ou aimée.

C’est un cadeau que l’on s’offre, surtout lorsque c’est un mécanisme habituel que l’on a dans nos relations.

Conclusion

En début d’année, c’est un moment propice pour se questionner, faire de nouveaux choix et revoir notre vie pour prendre de nouvelles intentions.

Alors je te conseille d’explorer un de ces aspects en profondeur pendant au moins 2 mois pour pouvoir voir des changements durables dans ton estime personnelle.

Vouloir tout revoir en même temps nous conduit souvent à ne voir aucun changement.

Fais-moi savoir ce que tu essaies et ce qui booste ton estime personnelle en 2024 !

Comment te sens-tu à propos des fêtes ?

Les vacances peuvent être une période belle et joyeuse, mais aussi une période difficile et stressante à certains moments… Nos systèmes nerveux sont souvent mis à rude épreuve durant cette période.

Les réunions de famille peuvent réveiller des sentiments endormis et nous rappeler des situations ou des dynamiques douloureuses que nous avons endurées dans nos familles d’origine, et pourtant la pression pour réagir de manière positive et ne pas parler de quoi que ce soit d’inconfortable est très forte.

Cela peut provoquer du stress, de l’anxiété et un sentiment sous-jacent de tristesse, au milieu de la contrainte de paraître joyeuse.

L’attirance vers les anciens schémas peut être très forte aussi lorsque nous sommes en présence de membres de la famille pendant les vacances.

Nous pouvons nous retrouver inconsciemment à revenir à d’anciens comportements dépassés, à nous sentir moins confiantes ou même à ressentir du chagrin face à la dynamique familiale qui survient à cette période de l’année.

Alors comment créer un espace intérieur qui va soutenir ton système nerveux, tes relations et ta capacité à rester douce avec toi-même pendant les Fêtes ?

Je te présente ici quelques outils d’autorégulation pour t’aider à trouver du réconfort lorsque tu te sens anxieuse, irritée, dépassée ou même triste.

Que nous soyons assise à table, debout pendant une petite conversation avec des membres de la famille ou des amis, en train d’aider à faire la vaisselle ou en regardant un match de football, il existe plusieurs façons d’apporter un peu de soutien à notre corps et notre système nerveux au milieu de toute l’agitation des journées.

Si tu te sens submergée dans ton système nerveux

Prend une tasse de thé ou de café chaud et porte votre attention à la température dans vos mains.

Tu peux choisir de prendre un moment pour sortir et orienter ton attention vers les arbres, la neige, les oiseaux, en laissant tes yeux et tes sens vagabonder vers quelque chose en dehors de ce qui se passe autour du repas de fête.

Tu te sens irritée, en colère ou anxieuse ?

Ressens tes pieds sur le sol et appuie les fermement tout en observant ta respiration, ou prend ta serviette sous la table et tourne-la dans tes mains, ou place tes mains sur les côtés de ta chaise et serre ton siège dans tes mains !

Si tu te sens triste ou bouleversée

Trouve un peu de co-régulation en jouant avec les animaux ou les enfants de la maison !

Tu peux aussi t’asseoir sur le canapé ou sur une chaise et tenir un oreiller, ou laisser ton dos s’appuyer sur le dossier de ta chaise.

Tu peux encore placer tes mains sur ton bas ventre et te concentrer pour amener ta respiration vers cette région et t’enraciner dans ton corps profondément par cette respiration.

Tu te sens « déprimée », anxieuse ou stressée ?

Explore quelques balancements subtils de ton corps d’un côté à l’autre pendant que tu discutes en famille.

Lave-toi les mains et change la température de l’eau froide à l’eau tiède.

Prend le temps de sentir ta nourriture avant de manger et fais doucement « hmmmm » avant de prendre ta première bouchée (cela aide le nerf vague à communiquer à ton corps qu’il peut se relaxer, qu’il est temps de manger !).

Les vacances peuvent être stressantes, oui, ET il existe plusieurs façons d’offrir un soutien à notre système nerveux lorsque nous voulons passer du temps avec les autres mais que nous nous sentons juste un peu mal !

Fais-moi savoir ce que tu essaie et ce qui marche pour toi !

En général on ne parle pas des fascias dans notre quotidien, cette partie de nous reste donc très mystérieuse.

Le système fascial est pourtant le plus grand système du corps et le seul système qui tisse et touche tous les autres systèmes du corps.

Les fascias sont probablement une des clefs les plus sous-estimées pour notre santé physique autant qu’émotionnelle.

Comprendre les fascias

Pour avoir une idée de ce à quoi ils ressemblent, pensez à un réseau de membranes d’épaisseur différente, recouvrant et séparant chaque organe, des os aux muscles en passant par toutes les autres cellules.

Les fascias sont un type de tissu conjonctif qui enveloppe chaque structure du corps – tous les organes, la colonne vertébrale et les os, muscles, artères, veines et nerfs.

Les fascias gardent ainsi les structures ensemble et créent des séparations entre elles.

On peut comparer le système fascial à une toile d’araignée. Il créé un continuum dans tout notre corps et lui permet d’être unifié et interconnecté.

Lorsque les fascias sont restreints, cela entraîne de l’épuisement, de l’inflammation, des douleurs chroniques et un mauvais fonctionnement du système immunitaire.

Mais ce que beaucoup de gens ne réalisent pas, c’est que la restriction des fascias peut survenir en réponse à un traumatisme émotionnel autant qu’à une blessure physique ou à une maladie.

Fascia & système nerveux

Les nerfs voyagent à travers le système facial.

Les fascias sont considérés comme le plus grand organe sensoriel du corps car ils abritent 250 millions de terminaisons nerveuses. Ils permettent de faire circuler l’information par les neurotransmetteurs (par exemple la sérotonine, la dopamine, le GABA, l’acétylcholine) entre le cerveau et le corps, confirmant ou annulant le prochain mouvement, pour notre sécurité.

Les fascias se trouvent également dans chacune des glandes endocrines, à tel point que les fascias sont parfois comparés à un organe endocrinien du corps entier. Ainsi, les fascias jouent un rôle clé dans la transmission des hormones (par exemple l’adrénaline, les œstrogènes, l’insuline, les hormones thyroïdiennes, l’ocytocine) dans tout le corps.

Émotions, fascias et traumas

C’est dans les fascias que restent emprisonnées les émotions refoulées, les conflits non résolus, les mémoires transgénérationnelles.

Lorsque nous avons subi un traumatisme émotionnel, et que nous vivons un état de choc, cela restreint nos mouvements pour assurer notre survie.

Cela conduit au durcissement des fascias voire à ce qu’ils se collent les uns aux autres.

Les émotions créent ainsi des « armures », des contractions et de la douleur.

Elles bloquent la respiration et la circulation du sang et de la lymphe qui irrigue nos organes et nos glandes endocrines.

Au fil du temps, si le trauma n’est pas résolu, notre corps conserve ces informations en dessous du niveau conscient comme mécanisme de protection et devient dépendant de son état ou de sa position.

Le manque d’élasticité des fascias peut s’accumuler et est associé à des cercles vicieux de douleur chronique, d’inflammation systémique, de dérèglement hormonal, de fibromyalgie et de syndrome de fatigue chronique.

Rôle des fascias dans les traumas féminins

Les fascias en tant qu’organe de communication sensitif, conjonctif, fluide, sont un élément vital dans la santé hormonale & la vitalité de nos corps et bol pelvien.

Quand les fascias sont bloqués, traumatisés, blessés, cela créé une cascade d’effets bien au-delà du lieu de la blessure, affectant d’autres organes même éloignés.

Travailler avec les fascias est une ressource clef si vous faites l’expérience de :

• endométriose
• douleur chronique
• douleur menstruelle
• fibromes
• cellulite
• inflammation
• dominance d’estrogènes
• ovaires polykystiques.

C’est pourquoi en thérapie somatique, j’inclus le travail avec les fascias; par la respiration, le mouvement, le son, le toucher et le repos afin de sortir des schémas de stagnation et de rigidité.

Ce qui est encore plus fascinant au sujet des fascias est qu’ils contiennent du collagène qui est un liquide visqueux chargé électriquement. Ce liquide se charge négativement quand il est mis en mouvement.

Ce que cela veut dire?

Le système fascial est vivant.

Il a besoin de mouvement pour être vivant.

Et en créant une charge négative et en augmentant la charge négative des fascias, cela aide le corps à diminuer l’inflammation, à équilibrer le métabolisme, les hormones, la lymphe, le système immunitaire et plus encore.

Donc les fascias jouent un rôle clef pour améliorer notre vitalité féminine, nos cycles, notre libido, notre fertilité, notre ménopause et pour résoudre les traumatismes qui sont logés dans le bassin.

Nous avons besoin d’apprendre à travailler avec le système fascial pour libérer le corps et le bassin féminin.

Pour qu’il soit façonné par la douceur, la sensualité, la volupté et non plus par la force, la peur et la rigidité.

Voici ce qui peut aider à garder les fascias en santé ou les réhabiliter :

• Étirements doux avec un léger mouvement de rebond,
• Shaking,
• Danse,
• Massage adapté,
• Rester bien hydratée surtout après avoir fait un travail de libération des émotions.

Est-ce que tu vois des maladies chroniques, physiques ou psycho-émotionnelles, se répéter dans ton corps & dans ta vie?

Dans cet article, je t’offre ​une explication rapide de comment les émotions & traumas non résolus créent des symptômes chroniques chez la femme.

Ces symptômes peuvent apparaître dans la sphère physique comme psycho-émotionnelle.

C’est aussi grâce à ces expressions traumatiques que nous allons pouvoir travailler vers une réharmonisation.

Le langage du corps nous indique le chemin.

Comment les traumas créent des symptômes chroniques ?

Les recherches scientifiques récentes montrent que les maladies chroniques (SPM sévères, fibromyalgie, douleurs menstruelles, endométriose, anxiété, dépression, colon irritable) sont en fait des symptômes d’un problème sous-jacent que Peter Levine, fondateur de la Somatic Experiencing appelle : « dérégulation du système nerveux autonome ».

Cette dérégulation vient du fait que le système nerveux reste en survie quand il y a eu beaucoup d’insécurité et de traumas vécus plus tôt dans la vie (abus, négligence, adversité, trauma médical, trauma inter-générationnel).

1- Les réponses de combat et fuite sont emprisonnées:

En effet, lorsque nous avons vécu des situations dans lesquelles il nous a été impossible de combattre ou fuir, ces réponses de survie restent bloquées dans le corps.

Elles forment des mémoires procédurales automatiques qui s’accumulent dans le système nerveux, créent des tensions dans le corps et activent l’alarme de survie créant un stress chronique.

Cette charge d’émotions et de sensations est difficile à ressentir et à gérer pour notre système nerveux.

2- La dissociation s’ajoute dans un 2èm temps:

Notre système nerveux autonome va enclencher une 2ème réponse automatique : le figement ou dissociation.

Son but est d’essayer de camoufler les réponses de combat, car elles sont considérées comme dangereuses à ressentir par notre système.

Ce processus nous déconnecte de nos sensations, du corps et de notre capacité à répondre de façon adéquate à notre stress quotidien.

Ainsi quand la dérégulation du système nerveux s’accompagne d’une dissociation, cela devient ingérable pour notre système nerveux et il commence à créer des symptômes chroniques psycho-émotionnels ou physiques.

Les maladies chroniques sont aussi accentuées par : les conditionnements qui nous conduisent à juger certaines émotions, l’habitude de refouler nos émotions, le rythme rapide de la société qui nous pousse à prendre soin de tout le monde sauf nous-même, à ignorer les messages du corps, à « ne rien dire et sourire ».

Les maladies chroniques révèlent donc une grande dérégulation du système nerveux autonome. Celui-ci vit non seulement un stress quotidien élevé qui n’est pas géré, mais aussi une pression venant des mémoires traumatiques instinctives qui cherchent une porte de sortie.

Comment guérir les maladies chroniques ?

Pour pouvoir guérir les maladies chroniques, nous avons besoin de montrer à notre système nerveux qu’il est sécuritaire de recommencer à sentir.

Cela ne peut pas se faire par des affirmations ou de la pensée positive car ce n’est pas un processus cognitif.

Il doit avoir lieu dans le corps pour métaboliser progressivement la résistance et la dissociation, et nous conduire à ressentir la charge des mémoires traumatiques en respectant le principe de la “titration” : goutte par goutte, petit à petit, de façon à ce que chaque élément permette d’intégrer le retour au calme.

Guérir la dérégulation du système nerveux comme d’autres traumatismes s’effectue avec patience, régularité et engagement pour reconstruire une relation avec notre corps. Il n’y a pas de solution rapide ou de pilule miracle.

Cette démarche de guérison demande un changement de vision de la guérison.

Voici les étapes principales qui sont celles que j’utilise dans mes accompagnements en thérapie féminine :

1. s’éduquer sur le système nerveux
2. apprendre des pratiques de base pour la santé du système nerveux
3. reconstruire le lien de connexion avec l’utérus pour augmenter la sécurité
4. reconstruire la capacité à ressentir le plaisir pour métaboliser la dérégulation
5. réétablir le rythme naturel de guérison par l’alternance de activation/repos, contraction/expansion
6. mettre en mouvement les émotions pour sortir de la stagnation.